Vous l’ignorez peut-être, comme de nombreux parents, mais l’apprentissage des algorithmes fait partie du programme scolaire. Dès la maternelle, où les premières bases sont posées, jusqu'au collège et lycée, le code est incontournable. Il compte pour environ 15% de la note de mathématiques au Brevet et est évalué au lycée. Zoom sur cette matière ignorée.
Le code : une obligation dans les programmes scolaires
Déjà 6 ans que François Hollande a présenté son plan numérique pour l’école. Il a alors clairement annoncé l’importance d’enseigner le code aux élèves : « [...] Dèsl'école primaire, tous les enfants seront éveillés au codage et à la culture digitale. Au collège, ces connaissances seront pleinement intégrées aux enseignements de la sixième jusqu'en troisième. Au lycée, dès la classe de seconde, seront développés des cours d'informatique. »
Les fondements du coding dès la maternelle
Dès la maternelle, les bases du coding et de l’algorithme sont abordées. Les enfants sont amenés à organiser des suites d’objets en fonction de critère de formes et de couleurs : ce sont leurs premiers algorithmes sans écran !
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Du coding avec matériel
En primaire, les logiciels, robots, cartes font leur apparition pour apprendre à coder.
Dès le cycle 2 (CP-CE1-CE2), les élèves apprennent à « coder et décoder pour prévoir, représenter et réaliser des déplacements dans des espaces familiers, sur un quadrillage, sur un écran », peut-on lire sur Eduscol. Dès le CE1, les élèves apprennent à coder des déplacements à partir d’un logiciel adapté.
En cycle 3 (CM1-CM2-6è), les élèves apprennent à « programmer les déplacements d’un robot ou ceux d’un personnage sur un écran ». Vous avez le sentiment que vos enfants passent déjà beaucoup (trop) de temps à « déplacer un personnage sur un écran ». Mais il y a une grande différence entre le simple fait de jouer à un jeu vidéo et le fait de programmer les déplacements d’un personnage. Il faut en effet anticiper le déplacement complet et écrire l’ensemble des instructions qui permettent au personnage de bouger. C’est une toute autre approche ;-)
Du codage débranché
Toutes les écoles ne sont pas équipées en matériel numérique. Doivent-elles donc refuser de prodiguer ces cours ? Non ! Bien évidemment ! Il est tout à fait possible de faire du coding de façon débranchée, d’apprendre à coder sans écran. C’est la raison pour laquelle nous avons développé des cahiers d’activités qui permettent de faire travailler les élèves sur le numérique sans avoir besoin de matériel. Ils découvrent également toute une culture numérique comme par exemple dans ce chapitre consacré à la cryptologie où les enfants apprennent que Jules César était un grand cryptologue ! A partir de cela, ils vont pouvoir s’entrainer à créer des messages codés. C’est ça aussi le coding sans écran !
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L’apprentissage du code : un incontournable au collège et lycée
Les bases de la programmation ont été posées au primaire. L’enseignement de cette matière se poursuit alors dans le secondaire.
Au collège, le programme de mathématiques comporte 5 thèmes dont « algorithmie et programmation » ! Les élèves découvrent alors la programmation par blocs avec Scratch. Et le jour du brevet, ils ont une épreuve de programmation à passer sur Scratch qui compte pour environ 15% de la note de mathématiques !
Au lycée, la culture numérique prend également de l’ampleur, notamment depuis la réforme de 2019. Les élèves de 2nde ont désormais en tronc commun les « sciences numériques et technologies (SNT). » Il s’agit d’un enseignement généraliste sur la culture numérique qui s’adresse à tous les élèves.
Puis, toujours dans le cadre de la réforme du lycée, 12 spécialités ont été proposées aux élèves. Parmi elles : « le numérique et les sciences informatiques ». Cette option est vraiment tournée vers l’apprentissage de la programmation, des différents langages etc. En 1ère, les élèves ont 4 heures de spécialité par semaine. En Terminale, 6 heures ! On considère généralement qu’une année scolaire fait 30 semaines. Cela équivaut donc à dire que vos enfants, en Terminale, ont 180 heures d’enseignement numérique par an ! Ce n’est pas anodin !
A la fin de leur scolarité, les élèves pourront s’évaluer sur Pix, un outil de certification, à l’instar de ceux qui existent pour les langues (TOEFL, TOEIC…). Le score obtenu pourra être demandé pour leurs études supérieures, comme pour un BTS. Il y a fort à parier que de nombreuses filières demanderont le score Pix de leurs futurs étudiants dans les années à venir. Voilà pourquoi le coding fait partie intégrante des programmes et qu’il n’est pas à négliger !
Seul hic, les professeurs ne sont pas encore formés et l’enseignement de cette matière est assez hétérogène. C’est la raison pour laquelle Digit’owl existe ! Intervenir dans les classes, transmettre une culture numérique aux enfants, doter les ados de compétences digitales pour réussir leurs examens et les préparer au monde de demain, est indispensable !
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