Chez Digit’owl, nous sommes passionnés par les pédagogies alternatives qui mettent l’enfant au cœur des apprentissages. Nous nous appuyons donc sur Montessori, Reggio, la méthode Singapour ou encore l’approche STEAM pour des ateliers différents, qui dépassent le simple coding.
Maria Montessori et l’esprit absorbant
Comment pourrions-nous passer outre la vision et la philosophie de Maria Montessori ? C’est LA pédagogie sur laquelle on s’appuie dans tous nos ateliers. Nous pensons nos interventions en fonction de ce que cette visionnaire a appelé « l’esprit absorbant ». Concrètement ? L’enfant a une appétence naturelle pour apprendre. C’est un scientifique né, qui adore expérimenter, émettre des hypothèses. Il possède toutes les bases pour apprendre seul. L’adulte est uniquement là pour le guider dans ses apprentissages. Le but étant de le faire au bon moment, avec le bon matériel, et en étant le plus proche de ce qui l’intéresse à son stade de développement. Mais l’enfant demeure toujours au cœur des apprentissages.
Nous apprenons certes par l’esprit mais aussi est surtout par le corps, et notamment la main. C’est un autre précepte de la pédagogie Montessori. La main est l’instrument de l’intelligence. « C’est par la main que se forme l’esprit », disait Maria Montessori. Et elle avait raison ! C’est à partir de la manipulation que la main va percevoir des informations, les envoyer au cerveau et que celui-ci va pouvoir les traiter. Nous partons du concret pour aller vers l’abstrait.
Comment la pédagogie Montessori prend vie chez Digit’owl ?
Nous allons par exemple repartir de la main pour travailler la notion de pixel qui est la base pour comprendre la représentation numérique, c’est à dire la manière dont l’ordinateur affiche une image. Nous proposons alors des ateliers avec des mosaïques noires et blanches (ou des gommettes) que les enfants doivent poser sur un support, selon un modèle à respecter. C’est une première approche du langage binaire : 0 ou 1, noir ou blanc, circuit ouvert ou fermé…etc. Les enfants manipulent des mosaïques et travaillent à la fois leur concentration, l’observation et la motricité fine. L’atelier fini, ils ont pu développer une image sensorielle de ce que l’ordinateur affiche sur un écran. Le cerveau peut donc se l’approprier.
Reggio Emilia (Loris Malaguzzi) et les 100 langages de l’enfant
Une autre pédagogie sur laquelle on se base est celle de Loris Malaguzzi. Contrairement à Maria Montessori, pour qui un matériel répond à un apprentissage précis, Reggio joue sur la capacité de détournement et de créativité des enfants. Le matériel peut être détourné pour en faire tout autre chose.
Dans son approche, il développe également le concept des « 100 langages ». L’idée : chaque enfant possèderait 100 langages mais 99% lui en sont volés. Pourtant le langage peut être protéiforme : sensoriel, graphique, musical, corporel… Mais dès l’arrivée en primaire, seul l’écrit compte. Reggio pense qu’il faut faire confiance au pouvoir créatif des enfants et encourager la diversité des langages.
Comment utilisons-nous la pédagogie Reggio ?
Dans nos ateliers, l’enfant est au centre des apprentissages. Ils sont dans un espace où ils peuvent manipuler le matériel et retrouver leurs capacités créatives. Nous les laissons s’approprier les éléments comme ils le souhaitent, s’amuser avec et créer ce qui leur vient à l’esprit.
Les différents langages de l’approche Reggio font partie de nos ateliers. Les enfants découvrent par exemple les bases clés de l’électricité en travaillant sur des projets à partir de pâte à modeler, de peinture et même de musique ! Dans tous nos cursus, nous menons donc des projets qui mêlent à la fois technologie, compétences numériques et artistiques. Et c’est cela qui permet l’expression de tous les langages.
STEAM ou l’approche pluridisciplinaire
Une autre approche qui rejoint en partie celle de Reggio est le STEAM, l’acronyme de Sciences, Technologie, Engineering, Arts et Mathématiques. Le principe ? Mettre les enfants en mode « projet » pour aborder différentes matières au sein d’un même atelier. On a tendance à travailler les matières séparément (maths, français, SVT…). Mais dans la réalité, tout s’imbrique. Le STEAM est donc une approche pluridisciplinaire où l’élève est de nouveau au cœur des apprentissages.
Quelle est notre approche avec STEAM ?
Nous allons par exemple lui proposer une problématique du monde extérieur et l’encourager à être dans une démarche de résolution de problème. Il va ainsi analyser, mobiliser toutes ses compétences comme l’Histoire, l’art, la technologie… et apporter sa solution.
Dans l’un de nos ateliers, on aborde la Green Tech qui leur offre une ouverture sur le monde, qui dépasse les matières scolaires ou même le numérique ! On y aborde par exemple le sujet des abeilles et ils découvrent comment leur univers fonctionne, comment elles communiquent entre elles (par une danse codée. Tiens tiens !), qu’elles ne se contentent pas de produire du miel, qu’elles ont un rôle de pollinisation primordial… Puis ils programment un petit robot « Bee-Bot », en forme d’abeille. Dans cet atelier, de nombreuses matières et compétences sont travaillées. Sans compter les soft skills ! Car le mode « projet » encourage le travail en groupe. Les enfants découvrent alors la collaboration, l’écoute, le sens critique etc… Ils s’appuient aussi naturellement sur les talents de leurs camarades et découvrent la diversité des profils et la richesse qui en découle.
La méthode Singapour ou l’art de rendre les mathématiques sympas
Les Singapouriens se sont appuyés sur Montessori, Freinet et ils ont synthétisé ces approches. Le but : remettre du sens dans ce qui paraît abstrait. La méthode permet donc de passer du concret à l’imager et enfin à l’abstrait.
C’est par la manipulation que l’enfant peut se créer des images et que le cerveau va être en mesure de se les approprier et de les intégrer. De cette façon, les problèmes mathématiques vont pouvoir être résolus plus facilement.
Comment la méthode Singapour prend vie chez Digit’owl ?
Nous travaillons beaucoup sur des organigrammes et algorigrammes de programmation. Pour cela, nous proposons aux enfants de dessiner un schéma, avec des flèches, de conceptualiser leurs idées. Le but est de modéliser l’algorithme avant de le faire sur ordinateur. Cela permet de remettre de la logique dans le programme.
On travaille également beaucoup avec des LEGO pour le séquençage, car un algorithme c’est d’abord des séquences d’instructions qu’on va mener dans un ordre logique. Les briques de différentes couleurs vont permettre de travailler cette notion d’ordonnancement, de séquençage. Et ça c’est inspiré de la méthode Singapour appliqué aux algorithmes.
Rappelons que la capacité d’abstraction d’un enfant n’est possible qu’à partir de l’âge de 10/11 ans. Voilà pourquoi il est primordial de passer par la manipulation d’éléments concrets. CQFD ;)
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