Ils ont entre 7 et 18 ans. Le digital, ils sont nés avec. Parfois ils le subissent, souvent ils le subliment. Codes sociaux, rapport à l'autre ou à soi, tout est revisité, repensé, questionné.
Ils seront les utilisateurs et les concepteurs des réseaux, algorithmes et innovations de demain. Dès aujourd'hui leurs opinions, leurs doutes, et leurs rêves nous éclairent.
Tout est question de philosophie, même les codes les plus binaires. A nous de penser, de panser et de repenser ces mondes qui nous effraient ou nous fascinent. Parfois les deux. Bienvenue dans Followsophy le Podcast qui donne la parole aux jeunes générations sur leur rapport au digital et qui encourage leurs aînés à ne pas faire la sourde oreille.
Aller à l'école est, pour certains enfants, une véritable lutte intérieure. La phobie scolaire concerne entre 2 et 5% des jeunes en âge d'aller à l'école.
Notre invité du jour est passé par là, et raconte cette période de sa vie à notre micro.
Atteint de dyspraxie, Paul subit moqueries et reproches à l'école. Viennent les mauvaises notes et la dépression jusqu'à la déscolarisation.
Vous serez étonnés de découvrir ce qui lui a permis de reprendre goût à la socialisation puis à l'école : les jeux vidéos. Ils seront pendant un temps son seul lien avec l'extérieur.
Retour à l'école, mais pas n'importe laquelle. C'est une autre approche, une autre pédagogie, une autre forme d'attention qui permettra à Paul de reprendre pied, à l'école Steiner.
Jeux vidéos, informatique, classes numériques, on évoque avec Paul les différentes facettes du numérique dans sa vie d'ado : le meilleur, comme le pire.
A 10 ans, Ella, munie d'un téléphone et du compte Instagram de sa maman, est partie à la rencontre des femmes qui l'inspiraient et qui travaillent dans des métiers supposés masculins.
Au menu de ses Mini-Talks, vous pourrez déguster les interventions de femmes aussi incroyables que la judoka Clarisse Agbégnénou, la médecin urgentiste Paola-Carla Picard, l'astronaute Claudie Haigneré, la skateuse et docteur en neurosciences Charlotte Hym, ou encore Aurélie Jean, la scientifique spécialiste des algorithmes !
Les algorithmes sont partout, ou presque : pour prévoir l'évolution de la pandémie, pour nous proposer les films que l'on pourrait aimer sur Netflix. Mais pour faire place à la surprise, à la découverte, Ella le dit simplement : il faut chercher !
Les réseaux sociaux ? "Ce n'est pas pour notre âge" tranche t-elle, ajoutant que certaines informations qui s'y trouvent ne sont pas bonne pour les enfants.
Le téléphone ? "Ca a changé ma vie, en bien et en pas bien". Et pour ses copines qui n'en ont pas ? "Je les vois moins".
Ella nous confie qu'elle a créé une voiture télécommandée grâce à l'imprimante 3D de son papa et en profite pour nous rappeler que "non les voitures, ce n'est pas que pour les garçons !"
La suite des aventures et de la vie numérique et digitale d'Ella, c'est dans cet épisode de Followsophy où nous découvrons aussi sa maman, Murielle, co-fondatrice de Pourquoi Princesse, avec qui nous abordons son rôle de parent ou encore l'exposition des enfants sur les réseaux sociaux.
Belle écoute !
Oui, nous pouvons questionner le monde, les robots, l'être humain, à seulement 10 ans.
Notre invitée du jour s'appelle Alexis, n'a qu'une décennie à son actif et "switche" avec facilité sur des sujets contemporains comme universels.
Dans ce podcast, on questionne l'humain et l'inhumain, l'Homme et la machine, le corps, la pensée, l'émotion. On s'aventure aussi sur le terrain du rapport à l'autre et à soi au temps des réseaux sociaux et de ses filtres.
Peut-on vivre dans un monde sans filtre ?
Pourquoi cherche t-on a se montrer sous d'autres jours ?
Est-ce qu'un robot pourrait remplacer une maîtresse ? Et faire preuve d'autorité dans une classe ?
C'est un peu la Tech selon Socrate ! Mais c'est bien Alexis qui nous propose de vivre l'époque à travers son regard.
En fin d'épisode, elle confie le micro à sa maman. Emilie Daversin est maman de trois enfants et entrepreneure. Elle nous livre une partie de ses réflexions sur l'éducation des jeunes enfants et ce qu'elle souhaite leur transmettre pour vivre au temps des réseaux sociaux.
"Après les cours, le soir, ou entre deux cours", la tentation est permante : prendre son smartphone, balayer ses notifications ou se laisser happer par une série de photos et de vidéos suggérées. "Je regarde une photo, deux photos, trois photos et je me laisse embarquer, ça me distrait".
Il en a pleinement conscience, Gustave. Il suit même régulièrement son temps passé sur son écran. Mais cette année, comme pour des milliers d'autres lycéens comme lui, c'est l'année du Bac. De lui même, il a pris une décision que beaucoup se refusent de prendre : désinstaller les applications de ses réseaux sociaux préférés. Adieu Instagram, Snapchat et TikTok.
Il avait bien essayé, en Première, de limiter son temps d'écran et nous raconte dans cet épisode ses différentes tentatives.
"Rester sur mon téléphone, ça décale mon rythme de sommeil.
Du coup, le lendemain, je suis fatigué.
Du coup, je fais moins d’activité.
Et, du coup, je suis encore plus sur mon téléphone."
Ce cercle vicieux, il a donc décidé d'y mettre fin...au moins jusqu'au Bac.
#bac2021 #Confinementconnecte #limiterlesecrans
Règle n°1 : Ne pas se disputer pour ne pas créer d'histoire
Règle n°2 : Ne pas partager les photos ou vidéos des autres s'ils ne le souhaitent pas
Règle n°3 : Laisser les autres s'exprimer
Règle n°4 : Ne pas parler dans le dos des autres
Règle n°5 : Ne pas se moquer des photos ou vidéos des autres
Ces règles, c'est un groupe de copines de 10 ans qui les ont pensées, discutées et actées. Parmi elles, Margot, qui s'arrête au micro de Followsophy pour nous les expliquer.
A 10 ans, Margot n'a pas attendu les 13 ans requis par TikTok pour créer, non pas un, mais deux comptes sur le réseau social. "J'ai fait un autre compte pour avoir un abonné en plus". Qu'est ce que c'est "être populaire" ? Pourquoi c'est important pour elle, ou pas, ou plus ?
Comment réagira t-elle lorsqu'après une dispute dans son groupe d'amis, elle finira pas être bannie de l'un de ses comptes ? Comment ses parents ont réagi lorsqu'ils ont découvert que leur fille était suivie par plus de 1 000 personnes ? Et qu'ont-ils fait en découvrant qu'elle discutait avec des inconnus ?
Les parents ont-ils oublié qu'eux même n'ont pas toujours suivi toutes les règles ? Quelque chose a t-il changé en une génération ? Si oui, quoi ?
On vous plonge aujourd'hui dans un épisode passionnant où nous découvrons une jeune fille pétillante, rieuse et spontanée, qui aura la gentillesse de prêter le micro en fin d'émission à son papa, Fabrice, qui attendait dans la pièce d'à coté pendant nos échanges.
Fabrice, comme beaucoup de parents, s'est posé la question : faut-il interdire, au risque que mon enfant soit le seul de son groupe d'amis à ne pas avoir accès à tel réseau ou telle technologie ?
🎧 A vos écouteurs !
Journaliste en devenir, nous avons questionné Ugo, 14 ans, sur son rapport à l'information. Instagram et Twitter comme principales sources d'info, il y suit médias "traditionnels", journalistes, sportifs, et événements majeurs de son univers. De la Champions League au Tour de France, il est incollable - on a essayé hors antenne -. Passionné par le rap, il utilise aussi ces réseaux pour découvrir de nouveaux artistes.
Pour se détendre direction TikTok qui a les faveurs d'Ugo. Lui, la danse ce n'est pas trop son truc, il préfère être spectateur qu'acteur, regarder que publier. Pourtant, Ugo s'imagine bien d'ici quelques années commenter ou faire un résumé d'une étape du Tour de France ou d'un match de la coupe du Monde directement sur TikTok. Et oui, pour cet ado, le graal n'est plus la presse écrite : "les temps changent avec le digital, on n'achète plus de journaux."...
Pour Ugo, Snapchat, c'est clairement le réseau des copains et surtout celui du groupe de classe où on se tient informé des cours et des devoirs. Et en parlant de devoirs, Ugo et ses copains ont trouvé un moyen de les faire plus rapidement grâce à l'app. Mais chut !
"Banksy c'est un peu comme Pablo Picasso". Quand on évoque l'anonymat sur les réseaux sociaux, c'est à l'artiste de street art et à sa photo de profil Instragram noire qu'Ugo pense.
Dans cet entretien, on parlera bien sûr d'algorithmes et on verra que ce n'est pas toujours facile à 14 ans de définir exactement ce que c'est. On se demandera si on peut encore être surpris sur les plateformes avec des algorithmes qui nous poussent toujours ce qu'on aime et si finalement la notion d'aléatoire ne nous permettrait pas d'ouvrir nos centres d'intérêt. On questionnera le buzz, l'extravagance et ce qui fait la légitimité de quelqu'un.
Enfin, on vous laissera découvrir le nom du groupe whats'app le plus drôle d'Ugo ! La team Followsophy, se demande même si elle ne va pas lancer un concours du nom le plus fun !
A vos écouteurs.
"Il ne faut pas bannir le digital et la technologie dans l'éducation. Pour réviser mon bac, internet m'a beaucoup aidé".
Notre invitée du jour a 20 ans, s'est mise sur TikTok à 16 ans en duo avec sa soeur, est passée à autre chose et, à 18 ans, prise par l'ennui, s'y est remis. Aujourd'hui, elle se destine à une autre carrière d'influence à sa manière : celle de professeure des écoles !
Un jour, Cassandre, allias Cassendrillon, publie une vidéo humoristique et le compteur s'envole...jusqu à 170 000 vues. Puis, une autre de ses publications est poussée par l'algorithme et est vue 700 000 fois. "En secret, on en rêve mais quand ça arrive vraiment, on se dit mais je vais faire quoi? Quand ça s'arrête tu es encore partagée entre j'aimerais bien que cela continue et le "ouf je peux souffler"". Cette créatrice de contenus TikTok qui compte aujourd'hui 60 000 followers nous donne quelques recettes pour créer de l'audience comme la boucle parfaite ou la maîtrise du suspens. On parlera aussi des Houses Tiktok, mix entre une série et de la téléréalité qui regroupent les TikTokers les plus influents, Instagram et micro-influence.
Comment évoluer dans ce monde d'image où tout le monde semble toujours joyeux et se présente sous son meilleur jour ? L'honnêteté vis-à-vis de sa communauté drive Cassandre. Elle préfère ne pas poster les jours où le moral est moins bon que de faire semblant. Profondément altruiste, on sent aussi une très grande responsabilité chez cette jeune adulte pour être à l'écoute de celles et ceux qui la suivent.
En tant que Tiktokeuse avertie, elle prodigue quelques conseils pour les parents qui ne se seraient pas vraiment mis sur ce réseau social, à commencer par bien vérifier que le compte est en privé.
Utiliser la technologie pour enseigner, elle ne dit pas non, en tous cas elle assume tous les contenus qu'elle publie et pense qu'ils évolueront aussi avec le temps et son audience notamment quand elle sera devant le tableau noir, ou peut être le tableau digital ! Ses réseaux sociaux, elle les envisage comme des opportunités pour repérer et partager des bonnes pratiques, des sites à suivre pour l'aide aux devoirs etc. Peut-être même qu'elle créera alors sa propre chaine Youtube ! Une chose est certaine, plutôt que de leur interdire, elle défend l'idée qu'il faut éduquer les enfants aux réseaux sociaux pour éviter qu'ils aillent découvrir seuls ce web dont ils ne maitrisent ni les usages, ni les écueils.
On dédiera tout le GRAND SWIPE à la rencontre et l'amour à l'heure du digital, entre virtuel et réalité. Direction Tinder. On sourira en apprenant que les amoureux passent de Tinder à Insta puis Snapchat et que le "téléphone c'est vraiment en cas d'urgence".
Pour cet épisode, c'est la troisième voix de Followsophy, Thomas Benzazon, qui anime aux côtés de Solène Etienne. Maryline n'est jamais loin. On la retrouve pour son défi TikTok que lui a lancé Cassandre !
Belle écoute !
"C'est R2-D2 et BB-8 votre jingle ?!" Nos jeunes invités ont de l'oreille. Pas étonnant pour deux animateurs radio en herbe.
Thelma et Pablo, 7 et 9 ans, vont mettre à profit le temps imposé par le premier confinement pour poser leurs yeux d'enfants sur cette période inédite pour nous tous. Munis des micros de leur maman et "Petit Quotidien" en main, en guise de conf de rédaction, ils lancent "Radio Corona".
Entre deux Zoom, Skype, fiche pdf pour l'école, ils posent sur Post-It leurs idées de thèmes pour leurs futurs épisodes, pour mieux narrer leur vécu, partager leurs trouvailles sur le sujet, et s'amuser, aussi. Ils réaliseront dix épisodes, avec 10 000 écoutes dès la première semaine.
Dans cet épisode, nous partagerons avec eux ce goût du micro qui s'est prolongé après Radio Corona dans les studios de "Cornebidouille" où Pablo prêtera sa voix au héros et tendez bien l'oreille, vous y entendrez aussi Thelma. Nous découvrirons aussi leurs autres et nombreux centres d'intérêt et nous évoquerons pêle-mêle : combats de robots sumos, switch, temps d'écran, Kepler-452b, voitures autonomes, les robots, leur fiabilité ou non, leurs responsabilités, les nôtres.
Et comme nos deux invités n'ont pas leur langue dans leur poche, on apprendra qu'aller sur Mars, c'est banal. - Poke Elon Musk -
Souvent, pendant nos épisodes Followsophiques, à travers les témoignages de nos jeunes invités, nous nous surprenons à essayer d'imaginer leurs parents. Aujourd'hui, Thelma et Pablo nous ont fait le plaisir de passer le micro à leur maman Clémentine, la fondatrice & host du podcast BLISS-STORIES. Ensemble, nous questionnerons nos peurs, nos doutes de parents face à ces algorithmes que nous ne maitrisons pas pleinement. "Comment faire pour leur donner leur libre arbitre, éveiller leur conscience, développer leur curiosité, pour ne pas les laisser se faire laver le cerveau par tout ce qui leur est proposé en push ?" Vous avez 3h - l'épisode dure 50 min 😉
#onfaitcommeonpeut #faisonsleurconfiance #letthembelittle
C'est histoire d'Allyah, 13 ans. Une jeune fille (extra)ordinaire qui comme beaucoup d'autres va être confrontée au harcèlement scolaire.
Avec l'avènement des réseaux sociaux, la technologie permet une propagation plus rapide et un écho démesuré auprès d'une audience plus grande qui ne fait que renforcer l'impact du harcèlement sur ceux qui le subissent.
Mais c'est aussi par la technologie qu'Allyah souhaite faire bouger les lignes (de code de conduite ?).
Pour montrer à toutes et à tous qu'on peut subir le harcèlement scolaire et devenir tout de même une personne extraordinaire, elle décide de lancer l'app KidShare. Avis aux stars du grand et du petit écran, aux sportifs, musiciens qui pourraient vouloir propager l'idée d'Allyah. Elle a besoin de votre voix et de votre aura.
Pour KidShare, tout commence par un stage à Station F, et se finit à l'école 42. Merci Xavier Niel (podcast à écouter jusqu'à la toute fin, Allyah est juste magique !)
Pour développer son app, elle s'initie au code, utilise Instagram pour prendre contact avec d'autres codeurs. Pour la création graphique, cette passionnée de dessin, de calligraphie arabe et de brushlettering compte sur son coup de crayon.
Au delà de son projet, on découvre quelques uns de ses usages de la tech. Et surtout, on garde une punchline qui va nous rester en tête des jours encore après le tournage :
"Quand on reste sur nos téléphones c'est pas parce qu'on est accros, c'est parce qu'on à rien à faire".
Les adultes ont-ils tendance à oublier que leurs enfants sont capables de grandes choses ?
Abdallah, 13 ans, a depuis son plus jeune âge exprimé l’envie de prendre la parole et d’adresser son message, sa pensée, sa philosophie aux adultes.
Le jour où il le fera, à 12 ans, ce sera sur la scène d’un TedX. Son sujet ? Montrer que les enfants, tout comme les adultes sont capables de réaliser des choses extraordinaires.
Abdallah fourmille d’idées, de projets. Il participe à une association tenue par des enfants. Leur dernier projet en date : une appli contre le harcèlement scolaire portée par sa soeur, qu’on retrouvera dans le prochain épisode de Followsophy.
Si Abdallah est jeune, qu’il souhaite que sa parole soit entendue des plus grands, il laisse à son tour la parole aux plus jeunes. Son association organisera l’exposition des dessins de son petit frère de 5 ans qui en rêvait.
Il a tant à dire, qu’on aurait beaucoup à écrire pour reproduire ici tout ce qu’il partage au micro de Followsophy.
Avec ses compères et le surnommé « Cisco » qui sait comment trouver les mails de n’importe quelle personne sur la planète, à l’exception de Barack Obama, ils manient Instagram, Twitter et autres réseaux pour rencontrer celles et ceux qui les passionnent et qui peuvent les accompagner dans leurs projets : Streetart, concours Lépine, art oratoire.
Spoiler alert : ce n’est que le début !